Les rêveries d'un poète confiné

Méconnaissable

J’ai osé
Sortir le bout du nez
Dans la cité
Pour acheter
Les premières nécessités.

Un vide immense
Une drôle d’ambiance
Faite de méfiance
Et de distance

Ce calme gênant
Et peu rassurant
Donne au néant
Son existant

Avançant masqué
Je ne reconnais
Ce pays drapé
De morosité

Toi qui aimes la fête,
Qui cries et rouspètes
Toi qui chantes à tue-tête
Qui jamais ne t’arrêtes

Je te retrouverai
Certainement changé
Un avant, un après
Pour ne jamais oublier
Les leçons du passé

Ben (31/03/2020)

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *