Les rêveries d'un poète confiné

Absinthe

Tchernobyl
Vingt-six avril
Vieux souvenir enfoui
Dont les cendres incandescentes
Et indécentes
Brûlent encore et toujours
Faudrait-il agrandir
Le sarcophage qui te confine ?
Et bien c’est déjà fait
Avec trois milliards d’encoffrés
Le nouveau nuage va passer
Sans se faire remarquer
Les médias ne s’étalent pas
Ayant assez sur le corona
L’homme est un fou savant
Qui joue avec le feu dévorant
Croyant sublimer son monde
Mais qui l’élime chaque seconde
Transformant l’absinthe qui le tuera

Ben (26/04/2020)

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