Les rêveries d'un poète confiné

Tu me manques à cette heure

Tu me manques à cette heure
Au milieu de mes langueurs
La belle cité des mineurs
Terroir cher à mon cœur

Les souvenirs j’ai laissé
Dans une maison jumelée
Au coeur des vertes forêts
Et des vestiges d’un temps passé

Confiné désormais
Sur une île de France
Je ne peux qu’admirer
Les printemps de mon enfance

Ce ciel bleu et sans nuage
Le soleil effleurant le visage
Chuchotant aux fleurs dès le matin
Que la journée se passerait bien

Foncer à toute allure sur le vélo
Dans les rues et venelles du Gué Plat
Aller à la coop ou au camion pizza
Rejoindre les copains près du transfo

Vivement la fin de cette crise sanitaire
Pour enfin pouvoir respirer ton air
Voir de mes yeux La Ferrière
Vibrer comme si j’étais parti hier

Ben (15/04/2020)

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