Les rêveries d'un poète confiné

Elles

De toutes les guerres
Elles sont les premières
A se bouger le derrière
Pour palier à la misère

Elles, chevilles ouvrières
Ne sont pas mises en lumière
Pour beaucoup non nécessaires
Alors que la galère, elles gèrent

Soutenons les infirmières
Et soignantes guerrières
Qui ne regardent au salaire
Dans de folles conditions sanitaires

Remercions celles de la terre
Croulant sous les emprunts bancaires
Ne laissant pas leur temps en jachère
En vraies mères nourricières

Évoquons les routières
Qui ne comptent leurs horaires
Pour livrer les conteners
De Hyères à Saint-Nazaire

Saluons les couturières
Souvent mises au vestiaire
Qui de leur savoir-faire
Tissent les barrières

Chacune à sa manière,
nous pouvons en être fiers
Contribue, force vivrière
À sauver la France entière

Ben (07/04/2020)

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